Cette année, le miracle avait pour nom le Nimes Olympique
Quelle année nous avons vécu !!! Un départ de saison très cruel avec deux premiers matchs au Costières qui ont dépassé l'entendement en terme d'équité sportive.
Souvenez-vous de cette main de Maoulida qui vient s'amener le ballon dans la course pour aller transpercer une défense nimoise totalement dépitée ! Et ces deux buts refusés contre Bret pourtant tout à fait valables ! Et que doit-on dire de la mascarade rémoise et ce but à la 95ème minute, 2 minutes au-delà des arrêts de jeu ! Sans compter une malchance détestable empilant les poteaux, les barres transversales et les dizaines de duels perdus dans la zone fatidique ! Une avalanche de malchances, de maladresse !
Le site FOOT NATIONAL au matin de la dernière journée et du maintien en Ligue 2 titrait " Des crocos renversants". Ce titre n'était pas loin de la réalité mais ce fut bien plus que cela. Ce fut littéralement une renaissance, une métamorphose d'une équipe en totale déconfiture depuis le début de la saison. Mais l'arrivée de Jean-Michel Cavalli et son flair dans le recrutement incarna le salut d'un club et de toute une ville qui se sont petit à petit enthousiasmés pour une équipe de guerriers. A l'image d'un Mandrichi, d'un Cavalli, d'un incroyable Mostefa, d'un Ayité tenace ou d'un Keita solide, nous avons bravé les pronostics les plus pessimistes.
Pour l'anecdote, je rentrais d'un match mi-janvier et j'écoutais la radio pour décortiquer les scores et estimer les chances qui pouvaient encore me faire espérer d'un improbable maintien, et là, sur une radio nationale de grande écoute, j'entends un de ces consultants célèbres au 28 métiers ( entraîneur, conseiller, consultant, joueur du passé...) qui laissait entendre que quoi qu'il advienne le Nimes Olympique jouerait en national pour la saison 2009-2010. Il termina son petit laïus condescendant en exhorant notre club à jouer le jeu jusqu'au bout. Triste analyse pour quelqu'un qui n'a probablement jamais mis les pieds aux Costières.
Aujourd'hui, je dois bien concéder que je suis fier de cette équipe qui a trangressé la logique sportive. Revenir de nulle part pour défier les uns après les autres les matchs de la dernière chance sans faillir !
Aujourd'hui, comme ce fut peu souvent le cas, nous pouvons être fiers de cette bande de garçons qui a sauvé le club des affres du championnat national avec une hargne, une implication, une générosité sans précédent.
Merci à vous. Chapeau bas Messieurs !